Virtualisation pour réduire vos coûts et l’impact sur l’environement. Avez vous déjà pensée ?
Virtualisation : VMWARE Conseil et déploiement
La virtualisation permet d’exécuter plusieurs systèmes d’exploitation sur un même matériel, chacun de ces systèmes d’exploitation n’ayant pas conscience de partager le matériel. C’est aussi la possibilité d’exécuter plusieurs applications sur un même système d’exploitation, chacune de ces applications n’ayant pas conscience de partager les ressources du système d’exploitation.
Avantages et inconvénients de la virtualisation
–> Les avantages de la virtualisation
Depuis de nombreuses années, les performances des équipements informatiques n’ont cessé d’évoluer pour atteindre aujourd’hui une puissance extraordinaire. Les applications proposées de nos jours ont besoin de beaucoup de ressources mais paradoxalement n’utilisent qu’une fraction du potentiel de certains serveurs. Il est souvent possible de regrouper jusqu’à 5 serveurs sur une seule machine sans perte de performances. La virtualisation apporte donc de nombreux avantages :
Elle permet de diminuer le nombre de machines physiques, ce qui entraine un retour sur investissement intéressant :
– En termes d’espace nécessaire, un serveur capable de faire fonctionner différents systèmes d’exploitation sur une seule machine réduit en moyenne de moitié l’espace réservé aux serveurs dans une entreprise.
– Virtualisation bon pour environement : En plus de cette réduction de place, la diminution du nombre de machines physiques entraine une réduction de la consommation électrique donc la facture énergétique..
– Enfin, moins de machines veut dire moins de contrats de supports matériels (souvent très cher sur les serveurs, où la maintenance doit intervenir rapidement en cas de panne matérielle).
En plus de ces avantages, la virtualisation permet une gestion simplifiée du parc serveurs.
– Les applications étaient autrefois étroitement liées aux serveurs sur lesquels elles s’exécutaient. La technologie de virtualisation créant une couche d’abstraction entre le matériel physique et les logiciels, elle permet l’exécution et la cohabitation de plusieurs serveurs bien distincts sur une même machine. Ainsi, des applications métiers développées en interne ne s’exécutant que sur un ancien OS (comme NT4 par exemple) peuvent être conservées sans garder les contraintes liées à l’ancien serveur physique.
– La virtualisation permet de réduire le temps et le coût souvent élevés et consacrés à l’administration des serveurs. La gestion du parc machine est plus facile, ce qui allège la charge des administrateurs.
– Elle simplifie la mise en place de plateformes de tests ou de production en réduisant le temps de mise à disposition d’un serveur.
– Enfin, elle augmente la disponibilité des serveurs avec une reprise d’activité plus rapide que pour une machine physique.
Nous pouvons ajouter à ces caractéristiques un réseau plus sécurisé. En effet, la machine hébergeant les systèmes virtuels n’est pas visible par l’attaquant.
–> Les contraintes de la virtualisation
Malgré tous ces avantages, se lancer dans la virtualisation sans y avoir bien réfléchit, sans études et surtout sans plan de reprise d’activité (PRA) peut être fatal à votre système d’information.
– La mise en œuvre de la virtualisation induit une complexité de gestion et apporte son lot de risques inhérents au “tout virtuel”. C’est une autre façon d’organiser son parc informatique, qui peut demander un temps d’adaptation.
– Un autre problème se pose : la gestion des données.
En effet, comment retrouver ses données quand elles sont partagées sur plusieurs disques physiques, mais stockées sur des volumes logiques? Il faut absolument faire une cartographie détaillée à un instant T de ses données. Les LUN (Logical Unit Number) doivent être normés, avoir un nom et un numéro.
– Enfin, si la machine qui héberge tous les OS s’arrête ou si la montée en charge d’une application est flagrante, la situation peut vite tourner au cauchemar.
– D’autant plus que la virtualisation masque souvent l’origine des pannes, notamment grâce aux fonctionnalités automatiques de répartition de charge, qui rendent les pannes quasiment invisibles, puisque le système continue de fonctionner quoi qu’il arrive. Mais si une panne plus importante survient, il devient alors très difficile pour l’administrateur de la localiser.
Pour une virtualisation redondante, il est donc capital de dupliquer les machines virtuelles. Dans tous les cas la virtualisation n’est pas à prendre à la légère et doit être mûrement réfléchie.